Guide de voyage, information et tourisme au Chili par région : Désert et Altiplano.

Avec notre agence de voyage locale decouvrez les villes de Arica, Iquique, Antofagasta, Calama, San Pedro de Atacama.

 

DÉSERT D’ATACAMA

Volcan Licancabur, symbole de l'Atacama

Le désert d’Atacama est considéré comme le plus aride de la planète, certains endroits n’ont jamais reçu de pluie, d’autres attendent des centaines d’années entre deux averses. Lorsqu’il pleut c’est plutôt entre le 15 janvier et le 15 mars, avec des orages très électriques. Parfois, en août-septembre, une averse transforme le paysage de manière extraordinaire : le désert fleurit ! Les températures minimales sont de -10° la nuit, les maximales de 50° avec une radiation solaire extrême. Le désert d’Atacama n’est pas précisément délimité au nord, certains géographes le faisant déborder sur le Pérou. 1200 km plus au sud, sa limite va un peu au-delà de Vallenar et de la vallée del Huasco sur le 28e parallèle. Dunes de sable, roches sculptées par l’érosion, salines, geysers, sommets enneigés, oasis, petits villages, steppe, vigognes et flamants roses sont quelques-unes des richesses du désert. Pour en savoir plus, lire notre dossier spécial “désert d’Atacama”.

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XVème RÉGION – ARICA ET PARINACOTA

Parinacota
La XVe Région, à l’extrême Nord du Chili, est frontalière du Pérou et de la Bolivie. Sa capitale, Arica, fondée en 1565, est la cinquième ville la plus ancienne du Chili, même s’il faut souligner que la région a été péruvienne pendant près d’un siècle, avant de devenir chilienne après la guerre du Pacifique (1879). Elle se situe à 2000 km de Santiago, à 1400 de Lima et 500 de La Paz. À l’ouest, le Pacifique et des vallées fertiles où l’on cultive fruits tropicaux et olives. À l’est, les vallées de la pré-cordillère, entre 2500 et 4000 m, puis les paysages fabuleux des hauts plateaux à 4000 m, dominés par des volcans à plus de 6000 m. Le royaume des lamas, des vigognes, des cactus chandeliers et une identité culturelle andine encore très forte.

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ARICA

Arica
Capitale de la XVe Région, Arica jouit d’un climat privilégié au bord de l’océan qui lui vaut le surnom de “ville de l’éternel printemps“. On peut ainsi profiter de ses belles plages toute l’année. Du temps de la colonie espagnole, jusqu’en 1776, Arica était un port important par où transitait l’argent des mines de Potosí. La cathédrale et l’ancien bâtiment des douanes sont l’œuvre des ateliers Gustave Eiffel. Ne pas manquer, à 12 km de la ville, le remarquable musée archéologique San Miguel de Azapa, qui présente des collections sur la culture inca, la culture tiwanaku et la culture chinchorro, et notamment les momies de ce peuple de pêcheurs qui vivait sur la côte il y a environ 7000 ans.

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PUTRE


À 145 km d’Arica, Putre est perché à 3561 m d’altitude, au pied des volcans Taapaca et Ancoma. Le village a été fondé au XVIe siècle et présente encore quelques traits de l’architecture coloniale (portes en pierre, grilles en fer forgé) au détour de ses rues pavées. Les 1200 habitants vivent du tourisme et d’agriculture, cultivant sur des champs en terrasse, procédé typique des régions andines. Putre est aussi l’endroit idéal pour faire une étape d’adaptation à l’altitude avant d’aller visiter le parc national Lauca. En octobre, foire régionale andine avec artisanat et folklore.

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 NEVADOS DE SURIPLAZA

Les Cerros de Suriplaza
La zone d’Arica est un mélange de vallées fertiles, de pré-cordillère, de hauts plateaux, dominée ça et là par d’imposants volcans. Suriplaza est le nom d’un superbe plateau perché à 5000 m d’altitude sur une chaîne issue de l’activité volcanique. Il offre un point de vue imprenable sur les sommets environnants. Pendant la saison des pluies, une lagune se forme au nord de la plaine. Les Cerros de Suriplaza y trônent majestueusement, dans un décor fascinant. Ces montagnes se composent des monts Cosapilla (5386 m), Copatanca (5324 m), Churicagua (5043 m), Jaroma (5132 m), Iquilla (5340 m) et Taapacá (5775 m), volcan symbole du village de Putre. Elles se situent à la triple frontière entre Chili, Pérou et Bolivie. Les volcans Parinacota et Pomerape, recouverts de neige, participent à créer ce paysage splendide. De même nature géologique que le Cerro Milagro situé au sud-est de Putre, les Cerros de Suriplaza offrent également de belles randonnées à pied, au milieu des troupeaux sauvages de vigognes et de cactus. La commune d’Arica s’avère être une bonne étape pour s’adapter à l’altitude relativement élevée de la région, accessible par la route qui relie Colpitas à Cosapilla.

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CERRO MILAGRO

Cerro Milagro
Le Cerro Milagro est une très belle chaîne de montagnes qui domine la ville de Putre. C’est le point culminant de la pré-cordillère andine qui borde l’Altiplano. Elle trace la frontière entre l’un des déserts les plus arides au monde et un plateau volcanique de très haute altitude. Il est possible de parcourir les quelques kilomètres qui séparent la ville de Putre et la montagne, afin de se lancer dans l’ascension de 300 mètres de dénivelé. Le panorama est un mélange extraordinaire de toutes les teintes de l’ocre au violet. Les étendues orange ponctuées de touffes de mousse vert vif évoquent une planète étrangère. Il faut être prudent pour redescendre au fond de la vallée de Jurasi, le versant étant couvert de petites pierres instables.

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PARC NATIONAL LAUCA – RÉSERVE MONDIALE DE BIOSPHERE

Parc National Lauca
À 46 km de Putre par la route n°11, le parc national Lauca couvre une superficie de 137 883 hectares, entre 3200 et 6300 m d’altitude. Beaucoup d’animaux dans cet espace protégé, certains d’entre eux faciles à observer : alpacas, lamas, guanacos, vigognes, pumas, renards, nandous, flamants, condors… Un paysage de Puna dominé par quatre volcans enneigés culminant à plus de 6000 m. Et puis le splendide lac Chungará, l’un des plus hauts du monde (4517 m), et le village aymara de Parinacota, dans un marais où viennent s’abreuver les lamas, les alpacas et de nombreux oiseaux. Meilleure saison : mars à novembre, pluies en janvier-février. Températures moyennes : 12 à 20°C la journée, -3° à -10°C la nuit.

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LAC CHUNGARÁ

Lac Chungará
Le lac Chungará tire son nom du mot aymara ch’unkara qui signifie mousse sur la pierre. Perché à 4500 m d’altitude, c’est l’un des lacs les plus hauts au monde. Il est entouré des sommets enneigés de Payachatas, qui se composent des volcans Parinacota et Pomerape, ainsi que du volcan Sajama et du volcan Guallatiri. Le lac est situé à 54 km à l’est de Putre et à 9 km à l’ouest de la frontière bolivienne. Il appartient au parc national Lauca, tout comme les marais voisins et le lac Cotacotani. Il est possible d’observer plus de 130 espèces endémiques d’animaux, dont des flamands roses et des canards sauvages.

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LAGUNES DE COTACOTANI

Lagunes de Cotacotani
Les lagunes de Cotacotani se trouvent à 4 km au nord-ouest du lac Chungará, un des plans d’eau culminants de l’altiplano andin. Elles sont alimentées par le río Desaguadero et se déversent vers le lac bolivien Coipasa via le río Lauca. Des formations de lave refroidie ont formé une multitude d’îlots sur leur 6 km². Elles offrent un panorama superbe, dans un écrin formé des sommets enneigés des volcans jumeaux de Payachatas, du Sajama et du Guallatiri.

 

CAQUENA

Village de Caquena
Ce village se trouve au nord du parc national Lauca, dans la région d’Arica et Parinacota, et compte seulement une poignée d’habitants. À plus de 4000 mètres d’altitude, ce minuscule hameau est typique de l’altiplano andin. Son église du XVIe siècle fut restaurée en 1891, et on célèbre chaque 30 août Santa Rosa de Caquena. Le village connut son apogée au début du XXe siècle, lorsque ses habitants négociaient la laine d’alpaga, en transit entre la Bolivie et Arica. Parmi les points d’intérêts, notons les bofedales alentours où des troupeaux de lamas et d’alpacas paissent paisiblement.

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BOFEDALES DE CAQUENA

Bofedales de Caquena
On retrouve les bofedales dans tout l’altiplano andin, au dessus de 4800 m. Il s’agit de zones peu étendues et humides en permanence (pluie, fonte des glaces, eau souterraine), qui créent ainsi leur propre écosystème : outre sa flore spécifique, elles attirent notamment lamas et vigognes. On en répertorie 52 espèces de plantes, et 60 espèces de faune aquatique.

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SOCOROMA

Socoroma
Le hameau de Socoroma compte tout juste une cinquantaine de personnes isolées dans l’immensité de l’altiplano. Son nom vient de mot aymara chukuruma qui signifie “l’eau qui court”. Il a conservé sa physionomie coloniale intacte avec ses ruelles empierrées depuis l’époque des colons espagnols qui y faisaient halte entre Arica et Potosí. Sa chapelle San Francisco, de 32 m de long, est toute en adobe, avec deux portails en pierre de taille. Bâtie en 1560, elle a été restaurée en 1873. De belles terrasses de culture s’étagent jusqu’au fond de la vallée en contrebas. La communauté locale s’anime pour le carnaval en février, la fête de la Croix le 2 mai et la Saint François le 2 octobre. Le premier week-end de novembre est dédié à la Pachallampe, un culte rendu à la Pachamama.

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RÉSERVE NATIONALE LAS VICUÑAS

Réserve Nationale Las Vicuñas
Le parc Lauca jouxte la réserve nationale Las Vicuñas, qui s’étend sur près de 210 000 hectares le long de la frontière bolivienne. Comme son nom l’indique, elle est destinée à protéger la vigogne, le plus petit et le plus rare des camélidés de la Puna, qui partage ces espaces de marais, de bois de queñua, de steppe, avec des tatous, des cochons d’Inde, des nandous et des suris (petite autruche). On trouve aussi des vestiges archéologiques appelés “apachetas” (lieu de repos), des sanctuaires destinés aux offrandes construits avec des pierres dans cet environnement situé à plus de 4000 m.

 

ÉGLISE INMACULADA CONCEPCIÓN DE GUALLATIRI

Eglise de la Inmaculada Concepción de Guallatiri
Située au pied du volcan Guallatiri en plein cœur du parc national Lauca, cette petite église en pierre et chaux blanche fût construite au XVIIIe siècle et rebâtie au XIXe. Plus récemment son état se dégradant et devenant dangereux, elle a fait l’objet d’une rénovation, une bonne opportunité pour entreprendre des travaux de recherche sur son histoire, son architecture et les cultes et traditions dont elle a fait l’objet. Cette église fait partie d’un ensemble appelé « Iglesias del Altiplano » rénovée entre autre par la Fondation Altiplano. Ce groupement postule actuellement pour être classé au patrimoine de l’Unesco. Le village de Guallatiri se trouve à mi chemin entre Putre et le salar de Surire. L’anniversaire de l’Immaculée Concepcion est fêté, en couleurs, le 22 septembre.

 

SALAR DE SURIRE – MONUMENT NATUREL

Thermes de Polloquere, Salar de Surire
Autre merveille naturelle de la région de Putre, le Salar de Surire a été en grande partie classé monument naturel, sur 11 300 hectares. À 140 km du village de Putre et à 4200 m d’altitude, au sud de la réserve Las Vicuñas, cette saline constitue un refuge pour les flamants roses et autres oiseaux migrateurs. Trois des six espèces existantes viennent nidifier dans la lagune d’altitude : le flamant du Chili, le flamant des Andes (parina grande) et le flamant de James (parina chica), plus petit. On peut également observer des vigognes et des nandous. Au sud du Salar, certains apprécieront un bain dans les sources de Polloquere, une eau à 66°C au milieu de la steppe de la Puna.

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CODPA

Village de Codpa, Chili

Le village de Codpa se trouve dans la vallée homonyme, à 1850 m d’altitude. C’est une excellente étape pour l’acclimatement à l’altitude avant de séjourner à Putre. Véritable oasis de verdure, il se trouve dans un canyon, contrefort des Andes. C’est une base idéale pour découvrir alentour les incontournables, comme les recoins moins connus, de la région de Arica. En effet, la vallée évite la brume et l’humidité du Pacifique, comme le froid intense et l’altitude de l’altiplano. Village agricole, Codpa abrite l’église San Martín de Tours. Edifiée en 1618, c’est la cinquième église la plus ancienne de tout le Chili après La Serena, Santiago (Santo Francisco), Santiago (Santo Domingo) et Poconchile. Chaque année, elle est au centre d’une fête religieuse, avec une cérémonie syncrétique mêlant catholicisme et traditions aymara. En outre, la vallée est réputée pour son vin local pintatani.

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PÉTROGLYPHES DE OFRAGIA


À 5 km du village de Codpa, se trouvent les pétroglyphes de Ofragia. Il s’agit de gravures pré-hispaniques effectuées sur 60 blocs rocheux, datant d’entre 10 et 15 siècles. On estime que ce sont les cultivateurs et éleveurs locaux qui effectuèrent ces œuvres.

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BELÉN


Située en bordure du parc national Lauca, Belén est le seul village fondé par des Espagnols dans l’altiplano. Créée au début du XVIIe siècle, elle fut choisie pour son climat favorable mais surtout sa situation géographique, sur la route de Potosí en Bolivie et de ses riches mines d’argent qui firent la fortune de la couronne espagnole. Belén vit de l’agriculture, et abrite quant à elle deux églises. La première, Nuestra Señora de Belén, date de la création du village, tandis que la seconde, Nuestra Señora del Carmen, est plus récente (XVIIIe siècle). Autour du village se trouvent plusieurs Pucará comme celles de Ancopachane ou Chajpa.

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Ière RÉGION DE TARAPACÁ

 1ère région Tarapaca, Chili

Cette région a été habitée des millénaires avant la colonisation espagnole par plusieurs cultures indigènes : les Chinchorros, les Aymaras, les Uros puis les Incas. Après les indépendances, l’extrême Nord était péruvien jusqu’à la guerre du Pacifique, qui l’a fait passer sous contrôle chilien. L’exploitation du salpêtre au XIXe siècle a assuré la prospérité d’Iquique comme d’Arica. La rivalité entre ces deux ports du Nord du Chili a abouti à la création d’une nouvelle région en 2007, la XVe, tout au Nord, Iquique restant capitale de la Ire. Cette région présente plusieurs attraits: la ville d’Iquique, le village fantôme d’Humberstone et l’art rupestre caractéristique du Nord du Chili et de cette région du désert d’Atacama.

 

CAMIÑA

Village de Camiña, Chili

Le village de Camiña se situe à 2000 m d’altitude, au fond de la vallée homonyme, dans la région de Taracapa. Au-delà, il faut grimper dans l’altiplano, pour rejoindre les hameaux de Nama, Tarcavire ou Paca. Niché au cœur d’une quebrada abrupte, le village est un oasis, avec de larges cultures agricoles qui tranchent avec les montagnes alentours. Il compte plus de 1000 habitants, et dispose de plusieurs églises, dont la remarquable Santa Tomás de Camiña. On trouve non loin du village les pétroglyphes de Chillayza. Mais l’attraction majeure de la zone est sans nul doute la laguna roja, une lagune au rouge sang surréaliste.

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VALLÉE DE CAMIÑA


La vallée de Camiña s’étire le long d’une quebrada de 140 km de long, la quebrada de Tana. Disposant d’une grande richesse agricole, culturelle et archéologique, la vallée abrite plusieurs villages : Calatambo, Francia, Chillaiza, Moquella, Quisama, Camiña, Chapiquita et enfin Apamilca. La zone est dominée par le Cerro Pumire et ses 5484 m.

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LAGUNA ROJA

Laguna Roja, Caritaya
La Laguna Roja, appelée aussi Mar Roja, est située à 3700 m d’altitude à Caritaya, sur la route de Camiña, au nord-est de Iquique. Mis à part son incroyable couleur, cette lagune se caractérise par l’étonnante température de son eau, entre 45 et 50 ºC, ainsi que par sa profondeur, inconnue des villageois qui lui attribuent des “pouvoirs maudits”. Dans la même région on trouve une station thermale, ainsi que deux autres lagunes, verte et jaune. Les scientifiques tentent d’expliquer leurs couleurs, qui pourraient être dues aux algues microscopiques présentes dans les 3 lagunes aux températures différentes.

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GEOGLYPHES DE TILIVICHE

Géoglyphes de Tiviliche

Ces géoglyphes exceptionnels furent dessinés entre le X et le XIVe siècle, sur un pan de la quebrada de Tiliviche. Ce site est localisé sur la Panamericaine, au sud de Cuya et à proximité de l’embranchement de la vallée de Camiña. Sur une largeur de 150 m, ils représentent selon toute vraisemblance des lamas qui se déplacent en caravane, accompagné de leur berger. Restaurés par l’archéologue local Luis Briones dans les années 1980, on compte autour de 70 dessins.

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IQUIQUE

Ville de Iquique, Chili

Iquique a été classé zone franche, ce qui en fait un port actif (premier port de pêche du Chili) et une ville dynamique. Elle a pris son essor à partir du XIXe siècle avec l’exploitation du salpêtre, attirant des capitaux étrangers. Les Européens et Nord-Américains qui viennent s’y installer se font construire de belles résidences, qui constituent l’un des principaux attraits touristiques de la ville, comme le Paseo Baquedano et ses belles façades en bois aux couleurs pastel. Autres monuments : le Palacio Astoreca construit entièrement en pin, avec des meubles de style Art Nouveau ou Néo Renaissance français ; le Casino espagnol et son magnifique intérieur de style mauresque ; le musée anthropologique régional avec la momie d’une princesse inca.

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HUMBERSTONE et SANTA LAURA

Humberstone
À 47 km à l’est d’Iquique, Humberstone témoigne du passé industriel florissant de la région. Une usine de salpêtre avait été implantée à Santa Laura, qui fonctionna de 1872 à 1960. Humberstone, c’était le village des ouvriers, qui compta près de 4000 habitants dans les années 1930. À cette époque, la ville était organisée autour d’une place avec une église, un marché, un hôtel doté d’une façade Art Déco, une école, un hôpital, un théâtre, un centre social, des installations sportives, et bien sûr les maisons des employés. Quand ce nitrate de sodium chilien a été remplacé par des engrais chimiques, l’usine a dû fermer et la cité minière a été abandonnée. Un village fantôme particulièrement émouvant, classé Patrimoine mondial de l’humanité en 2005.

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FIESTA DE LA VIRGEN DEL CARMEN, LA TIRANA

Fiesta de la Virgen del Carmen, La Tirana, avec Chile Excepción
Le 16 juillet de chaque année le village de La Tirana, situé à 72 km d’Iquique, accueille des milliers de pèlerins venus rendre hommage à la Virgen del Carmen. Cette fête religieuse et populaire, la plus importante du nord du pays, trouve ses origines au XVe siècle. La commémoration de la vierge fut récupérée au fil du temps par les mineurs, ouvriers et salpêtriers de la région, puis est devenue un événement majeur : ce sont pas moins de 200 confréries du Chili, de Bolivie et du Pérou qui se retrouvent pour chanter et danser lors de ce week-end.

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FIESTA DE LA VIRGEN DEL CARMEN, IQUIQUE

Fiesta de la Virgen Carmen avec Chile Excepción
Deux semaines après la fête de la Vierge del Carmen à la Tirana, les pèlerins se rendent cette fois dans la capitale régionale, la ville d’Iquique. Outre la messe et les temps forts religieux, là encore les groupes de danseurs et les festivités populaires rythment la fête.

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COLCHANE

Colchane, village frontière
Colchane est un village frontalier de la province de Choapa dans la région de Tamarugal, et se situe à 3.702 mètres d’altitude sur les rivages du Río Isluga, à la frontière avec la Bolivie. D’abord nommé Los Cóndores, il fut créé pour des raisons administratives et politiques en 1970 afin de contrôler la frontière avec la Bolivie. En février et septembre 2021, le village fait face à des crises migratoires qui ébranlent les autorités locales.
Le village de Colchane est le point de départ pour des excursions dans le parc national Volcán Isluga et sur le Mama Huanapa. Il y a également plusieurs jolies églises à visiter, parmi lesquelles l’église de Santo Tomás d’Isluga.

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PARC NATIONAL VOLCAN ISLUGA

Parc national Volcan Isluga
À 230 km au nord-est d’Iquique, le parc national Volcán Isluga s’étend jusqu’à la frontière bolivienne sur près de 175 000 hectares. L’accès se fait par le village de Colchane. Encore un paysage grandiose de hauts plateaux à une altitude moyenne de 4000 mètres, le volcan Isluga atteignant les 5530 m. On y trouve la végétation typique de ces altitudes, notamment la llareta, un petit arbuste touffu, ou le queñua, l’arbre qui pousse aux plus hautes altitudes, à ne pas confondre avec le quinoa, la plante qui donne des graines riches en protéines. Il n’est pas rare de croiser des flamants roses et d’autres oiseaux. Le parc est aussi parsemé de sources thermales (jusqu’à 85°), de geysers et de fumerolles.

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ISLUGA

Village d'Isluga

Le village d’Isluga, situé à 276 km au nord-ouest d’Iquique, au milieu du parc national Lauca, est aujourd’hui vidé de ses habitants. La zone fût pourtant autrefois un lieu important habité par les communautés Aymara, installées dans la région depuis plus de 6000 ans. Non loin du village on peut se rendre sur les sites archéologiques de Pukara de Isluga, au cimetière Aymara Usamaya ou encore aux cités funéraires Chok et Qolloy. Au milieu du village d’Isluga on peut admirer cette petite église, l’une des plus belles de l’altiplano. Sa construction date du XVIIIe siècle et aujourd’hui encore la communauté Aymara de la région s’y réunit chaque année pour célébrer son patron, l’apôtre Saint Thomas.

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GEYSER DE PUCHULDIZA

Geyser de Puchuldiza, désert et Altiplano, Chili avec l'agence de voyage Chile Excepción
Le Geyser de Puchuldiza se situe dans la commune de Colchane, à 234 km d’Iquique. Cette merveille de la nature fait partie d’un champ thermique produisant bains bouillonnants et vapeur d’eau chaude, à plus de 4000 m d’altitude. Durant l’hiver, l’immense jet d’eau se congèle, formant d’impressionnantes sculptures de glace.

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CARIQUIMA

Cariquima, région de Tarapacá
Cariquima est un petit village de l’altiplano de la province de Tarapacá, situé à quelques kilomètres de Colchane. Il constitue un point de rassemblement pour beaucoup de communautés Aymara car on y trouve une clinique, une école et un aérodrome. Au centre du village se dresse une ancienne église au toit de paille et aux murs en pierre de la région qui fut classée Monument Historique en 2006. La dernière semaine de novembre, les communautés Aymara s‘y réunissent pour célébrer San Juan (autrement dit Saint Jean), le saint patron du village. Dans le folklore chilien, la nuit de la San Juan est le moment de l’année où la présence du diable est la plus marquée. Ainsi, les journées sont rythmées de rites sorciers où l’on dialogue avec le diable et où l’on fait des sacrifices (agneaux, lamas) afin de prier pour une nouvelle année prospère. Les festivités sont cloturées par une célébration en petit comité appelée une “cacharpella”, durant laquelle le chef du village désigne qui lui succèdera pour l’année qui vient.

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COL SILLAJUAY OU PICAVILQUE 5070 M

Col Sillajuay, Nord du Chili
Le Sillajhuay est une petite chaîne de montagnes volcaniques située à la frontière entre le Chili et la Bolivie. Elle compte plusieurs sommets dont la montagne Alto Toroni, située un peu plus au nord. Cette montagne est la plus haute de la zone, elle atteint 5982 mètres d’altitude et abrite le glacier le plus méridional de l’altiplano. La route du col du Sillajhuay permet de relier Colchane à Pica, sans devoir redscendre jusqu’à la Panaméricaine. Outre l’aventure de passer en voiture à 5070 mètres d’altitude cette excelente piste traverse des paysages de toute beauté, loin des autoroutes touristiques. Il convient toutefois de se renseigner auprès des carabiniers pour savoir si le col est enneigé ou non.

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SALAR DE COIPASA

Salar de Coipasa, Nord du Chili
Le salar de Coipasa est situé au sud-est du village de Colchane, à la frontière avec la Bolivie et le département d’Oruro. Chevauchant les deux pays, 98% de sa superficie se trouve en réalité du côté bolivien, et seuls 2% se trouvent au Chili. Sa surface totale est de 2 218 kilomètres carrés, ce qui fait de lui le cinquième plus vaste salar au monde, et le deuxième en Bolivie, après le salar d’Uyuni. L’épaisseur de la surface de sel du salar de Coipasa peut atteindre les 100 mètres à certains endroits, se composant de différentes couches d’un à deux mètres d’épaisseur. En son centre se trouve le lac du même nom, dont les eaux lui donnent des couleurs mêlant le turquoise, le céleste et le blanc. Celui-ci est alimenté par les rivières Laca Jahuira et Lauca. Quant à ses alentours, ils se composent principalement de roches d’origine volcanique ainsi que de restes sédimentaires.

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PAMPA DE TAMARUGAL

Pampa de Tamarugal
Non loin du Géant d’Atacama, un autre site archéologique d’importance, la réserve nationale Pampa del Tamarugal se situe dans la province del Tamarugal, à cheval entre les communes de Huara et de Pozo Almonte, et à l’ouest de Pica, près de la Panaméricaine. Elle a été créée en 1987. D’une superficie de 134.000 hectares, elle est divisée en quatre secteurs. En plus des géoglyphes de Pintados, on peut y découvrir des espèces animales et végétales de la zone. La réserve a notamment vocation à protéger la plus grande plantation d’arbres natifs du pays (un million d’arbres en environ 10.000 hectares), composée essentiellement de spécimens de tamarugo et de caroubier blanc. Quant à la faune protégée sur la réserve, elle regroupe entre autres les deux espèces de renards répandues au Chili, ainsi que des oiseaux comme les conirostres des tamarugos, des buses, des chouettes, des urubus à tête rouge. Enfin, la réserve abrite aussi des vestiges de la guerre du Pacifique et de l’exploitation du salpêtre.

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LOS PINTADOS

Géoglyphes
Le site de Pintados, situé à 45 kilomètres de Pozo Almonte, est un ensemble de géoglyphes précolombiens. Ce sont plus de 420 géoglyphes qui le composent, représentant des scènes de la vie quotidienne, composés de figures humaines et animales, ainsi que des éléments composés de cercles, de flèches et de nombreuses autres figures géométriques. On considère que ces vestiges datent de 700 à 1500, et qu’ils faisaient office de panneaux de signalisation pour les peuples nomades qui parcouraient ces routes commerciales. On accède au site de Pintados par une piste de 4,5 kilomètres qui quitte la Panaméricaine au niveau de l’embranchement vers Pica, et prend la direction de l’ouest. Considéré d’intérêt archéologique et scientifique, le site de Pintados fait partie de la réserve nationale Pampa de Tamarugal. Il est également inscrit au registre des Monuments Nationaux, et est déclaré Monument Historique depuis 1969.

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PISAGUA

Pisagua
Pisagua est un village portuaire de la province de Tamarugal dans la région de Tarapacá. En 2002, le village comptait à peine 260 habitants et est donc rattaché à la commune de Huara. À l’aube du vingtième siècle, alors que l’exploitation du salpêtre battait son plein au Chili, Pisagua était un haut lieu d’exportation de nitrate car c’était l’un des premiers ports à bénéficier des systèmes de grues mécaniques et de services tels que l’électricité, le téléphone et les connexions grâce aux câbles sous-marins. Le village a également servi de prison durant la dictature militaire de 1973 à 1990. Aujourd’hui, Pisagua est principalement un paisible port de pêcheurs où l’on peut trouver des cultures d’algues et des stands de poissons pêchés artisanalement. Hélas, les bâtiments d’époque tombent en ruine, comme la tour de l’horloge ou le théâtre municipal. Le séisme et le tsunami dont le village fut victime en 2014 ont leur part de responsabilité dans l’aggravation des effets du temps sur ces bâtiments.

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MATILLA et PICA – OASIS

Pica
Ces deux villages à 110 km d’Iquique bénéficient d’un microclimat en plein désert, et sont réputés pour leurs eaux thermales et leur production de fruits. Au temps de la colonie, Matilla produisait du vin et on peut voir les ruines d’un pressoir du XVIe siècle. Pica est réputé pour ses citrons, le must pour le Pisco Sour. Dans les deux villages, une église représente la Cène grandeur nature. À une cinquantaine de kilomètres de Pica, à Chaquarilla, une curiosité paléontologique : des empreintes de dinosaures sur la roche datant de 65 000 ans.

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MAMIÑA

Mamiña
Un climat sec, du soleil toute l’année et des eaux thermales à 57°C réputées pour leurs vertus reposantes : voici ce qui fait le charme de Mamiña, à 2700 m d’altitude et à 125 km d’Iquique. Le village a gardé quelques-unes de ses constructions coloniales, comme l’église à deux clochers qui date de 1632. Mamiña viendrait de “Niña de mis ojos” (fille de mes yeux) et d’une légende qui raconte que la fille d’un chef inca retrouva la vue grâce aux eaux miraculeuses de cette vallée.

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SALAR DE HUASCO

Salar del Huasco, Nord du Chili

A une centaine de kilomètres à l’est d’Iquique, non loin de la frontière bolivienne, le Salar de Huasco se situe sur l’ancien Camino Real qui, au temps de la colonie, reliait Pica et les mines de Potosí à travers le désert d’Atacama. Cette saline est perchée à 3700 m et classée sanctuaire de la nature. Au milieu d’un paysage désertique où affleure un peu de végétation jaunâtre, la saline est émaillée de points d’eau et constitue un refuge pour de nombreux oiseaux, notamment des flamants en septembre, et les lamas ou vigognes. Un chemin de randonnée est marqué, pour ceux qui souhaitent se promener à pied.

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LIRIMA

Lirima

Lirima est un village andin d’origine aymara, situé dans la région de Tarapacá. En Aymara, il signifie « Où le renard se désaltère ». L’une des spécialités de ce village est le tissage traditionnel en laine de guanaco et de vigogne filées et teintes. Peu connu comme destination touristique, il est cependant entouré d’une nature spectaculaire, avec des paysages désertiques et la cordillère à proximité. Les alentours de Lirima sont riches en formations géologiques, notamment les geysers et les sources d’eau chaude.

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THERMES DE LIRIMA

Thermes de Lirima

Les thermes altiplaniques de Limira ont été conçues par les habitants du village homonyme pour soigner les douleurs musculaires ou encore les maux de tête liés à l’altitude. Situées à plus de 4080 mètres d’altitude et au pied du Cerro du même nom, ces sources d’eau chaude mesurent environ 45 m² pour un mètre de profondeur. La température de l’eau varie de 30 à 40 degrés Celsius. Une aire de pique-nique et une maisonnette pour pouvoir se changer sont à proximité. A ce bassin aménagé, s’ajoutent plusieurs piscines naturelles. Ces thermes constituent donc un lieu privilégié pour se ressourcer, au milieu du silence dans le désert entouré des volcans Sillajguai, Piga et Ch’alla Qullu.

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SALAR DE LLAMARA

Salar de Llamara, Nord du Chili

Le Salar de Llamara se trouve à 141 kilomètres d’Iquique. Depuis 2013, il fait partie de la réserve nationale de faune et de flore sauvages protégées de la Pampa du Tamarugal, dont il compose le secteur 4, au sud. Depuis 2022, le salar de Llamara fait également partie du Patrimoine Géologique mondial de l’Unesco, et figure, avec deux autres sites chiliens, parmi les 100 sites géologiques qui ont le plus de valeur aux yeux de l’organisation et de l’Union Internationale des Sciences Géologiques. La raison de cet intérêt vient de la présence sur le salar de bactéries, micro-algues et autres organismes qui étaient déjà sur Terre il y a plus de 2,5 milliards d’années, au moment où les cianobactéries ont commencé à générer de l’oxygène.

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QUILLAGUA

Quillagua, Nord du Chili
Quillagua est une oasis située à 280 km au nord d’Antofagasta, dans le désert d’Atacama. Dernier village traversé par le río Loa, il est considéré comme l’un des lieux les plus secs au monde. La sécheresse est telle qu’elle a permis une momification naturelle de plusieurs corps humains, fait unique au Chili selon les anthropologues. On peut ainsi observer au musée municipal Antropologique de Quillagua des momies pré-hispaniques particulièrement bien conservées, dont certaines ont plus de 2 000 ans. Elles furent retrouvées dans des fosses enveloppées de bales, certaines entourées par des céramiques, du maïs ou des œuvres artisanales, suggérant l’usage de rites funéraires. En outre, la zone compte environ 80 sites d’art rupestre comme les géoglyphes de La Encañada, de Posadas, du río Loa et de Chug Chug, qui datent de 1500 avant J.C à 1 500 après J.C, ainsi que les pétroglyphes de Calartoco datant de 900 à 1 500 après J.C.

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IIème RÉGION – ANTOFAGASTA

IIème région Antofagasta, Chili

Avec 125 306 km², cette région est la plus grande du Chili après le territoire antarctique et aussi la plus large, avec 380 km du Pacifique à la frontière argentine. Le désert d’Atacama fournit les plus grandes richesses minières chiliennes, avec du cuivre et du lithium notamment, principale activité économique de la région. La majorité de la population vit dans les villes du littoral. La région d’Antofagasta était bolivienne jusqu’à la guerre du Pacifique en 1879 ; le traité de paix a été signé en 1904.

 

ANTOFAGASTA

Antofagasta
Capitale de la IIe Région, Antofagasta est la 5e ville la plus peuplée du Chili. C’est de son port qu’est embarqué le cuivre de la mine de Chuquicamata et c’est à l’exploitation minière de la région qu’Antofagasta doit sa fondation et son développement au XXe siècle. Pas d’intérêt touristique majeur, il s’agit plutôt d’une ville étape pour les visiteurs, notamment pour se rendre à l’observatoire du Cerro Paranal, qui apprécieront ses plages et la longue promenade de 20 km qui longe la côte Pacifique. Le Musée Regional, restauré en 2007, présente une exposition sur l’histoire naturelle et culturelle de la région (géologie, écologie, archéologie, paléontologie et histoire). Antofagasta est située sur le tropique du Capricorne.

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LA MANO DEL DESIERTO

 La Mano del Desierto, route Panamericaine

Elle donne l’impression d’être la main d’un géant enterré sous terre lors d’une tempête de sable. La Mano del desierto est une sculpture réalisée par l’artiste chilien Mario Irarrázabal. Elle fut inaugurée le 28 mars 1992 et est située à environ 70 km au sud d’Antofagasta, le long de la Route Panaméricaine. Cette oeuvre mesure 11 m de haut et est fabriquée à base de ciment. Mario Irarrázabal a réalisé d’autres œuvres similaires, notamment à Punta del este “l’Homme émergeant à la vie”.

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TALTAL


La commune de Taltal, au sud de la province d’Antofagasta, possède une situation géographique exceptionnelle, entre désert et Pacifique. La petite ville de 13 000 habitants est ainsi coincée entre les cerros désertiques et une plage splendide. On trouve trace des premiers habitants, de la culture précolombienne huentelauquén, il y a 12 000 ans. C’est aussi ce peuple qui extrayait de l’oxyde de fer de la toute proche mine San Ramon, l’une des plus anciennes mines connues de la planète. Les pigments rouges extraits furent ainsi utilisés lors de différents rites, ou pour traiter le cuir, par exemple. Bien plus tard, lors de l’âge d’or du salpêtre, Taltal fut le 3e village salpêtrier du pays avec 20 000 habitants. On peut encore observer les vestiges de cette époque, comme le théâtre. La ville vit aujourd’hui de la mine et de la pêche.

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CERRO PARANAL – LE TRÈS GRAND TÉLESCOPE, VLT

 Observatoire astronomique du Cerro Paranal

L’Observatoire Européen Austral a choisi un site permettant des conditions d’observation optimales (350 nuits sans nuages, stabilité atmosphérique, air très sec) à 130 km au sud d’Antofagasta et à 12 km de l’océan, sur le Cerro Paranal, à 2635 m. Le VLT, pour Very Large Telescope, est le plus performant au monde et compte 4 télescopes mis en service entre 1998 et 2000. Les miroirs mesurent 8,2 m de diamètre, seulement 17,6 cm d’épaisseur, pour un poids de 22 tonnes. Les objectifs du VLT : étudier la formation et l’évolution des galaxies, les trous noirs, les confins du système solaire… Ce projet est le plus ambitieux jamais conçu sur un seul observatoire. Le site est ouvert aux visiteurs tous les samedis à 10h00 et à 14h00.

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 CERRO ARMAZONES – LE TÉLESCOPE GÉANT EUROPÉEN, ELT


L’Observatoire Européen Austral, centre de recherche international entre la Belgique, les Pays-Bas, la Suède, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, a souhaité la construction d’un télescope géant, l’Extremely Large Telescope, pour aider à la recherche et à l’observation scientifiques. C’est au Chili qu’il a choisi d’installer ce télescope. En cours de construction, sur le Cerro Armazones (vingt kilomètres à l’estdu Cerro Paranal), à 3 060 m, ce dernier sera inauguré en 2025, et comptera parmi les 3 télescopes les plus larges du monde. Chaque miroir va mesurer entre 39 mètres de diamètre. Il pourra de collecter quinze fois plus de lumière que le VLT !

 

VALLÉE ALTO EL LOA

Vallée del Alto Loa

Considéré comme le secteur vert du désert d’Atacama, Alto El Loa est une vallée traversée par deux rivières, le Río Salado et le Río Loa. Elle se caractérise par ses villages andins d’origine atacamènes et aymaras, ses vergers en terrasses, ses tissages traditionnels, ses églises historiques, son art rupestre et ses vestiges archéologiques.

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CHIU CHIU


Ce petit village fut fondé par les espagnols. On y trouve la jolie église San Francisco, construite en 1675. Elle fait partie des plus belles églises du Chili, et constitue un formidable témoignage historique de la région. Le toit, la charpente et la porte d’entée furent construits en bois de chañar, algarrobo y cactus. Tout fut assemblé avec des cordes en cuir et des chevilles en bois. Aucun clou n’a été utilisé.

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FIESTA DE LA VIRGEN DE GUADALUPE DE AYQUINA

Fiesta de la Virgen de Guadalupe de Ayquina
Cette célébration religieuse, inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco, a lieu chaque année dans le petit village de Ayquina. Ce hameau de 50 personnes accueille ainsi chaque année autour de 70 000 personnes, qui viennent rendre hommage à la Virgen de Guadalupe de Ayquina. La fête a lieu durant une semaine, avec l’essentiel des événements les 7 et 8 septembre. Le 7 à minuit, un feu d’artifice ouvre officiellement les festivités. À l’image du célèbre carnaval d’Oruro en Bolivie, la fête donne lieu à de nombreuses danses syncrétiques, d’origine précolombiennes et mélangés aux références catholiques espagnoles. On trouve également de nombreuses messes, et un pèlerinage de 24h part de Calama, à 74 km de là, pour rejoindre Ayquina.

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SAN PEDRO DE ATACAMA

San Pedro de Atacama

La capitale touristique du désert d’Atacama est un gros village d’environ 5000 habitants situé à 2438 m d’altitude. San Pedro a gardé son tracé colonial de rues étroites et de maisons en adobe que l’on prend plaisir à découvrir au hasard. Sur la jolie place pavée, l’église avec sa charpente en bois de caroubier et de cactus et un beau retable polychrome. Ne pas manquer le remarquable musée archéologique Le Paige, qui présente l’histoire des peuples de la région à partir des pièces archéologiques découvertes et rassemblées par le prêtre Gustavo Le Paige de 1955 à 1980, notamment des figurines en or. Les momies ont été retirées de l’exposition en 2007 à la demande des communautés indigènes. San Pedro de Atacama constitue la meilleure étape pour faire des excursions dans le désert : vallée de la Lune, Salar d’Atacama, Lagunas Miscanti-Miñiques, geysers du Tatio, etc. Beaucoup de sites sont administrés par les communautés indiennes. Pour en savoir plus, lire notre dossier spécial San Pedro de Atacama.

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PASO DE JAMA (4280 M)

Paso de Jama, frontière Argentine Chili. 4.277 mètres
Le passage de Jama unit la région d’Antofagasta au Chili et la province de Jujuy en Argentine, et marque la frontière entre les deux pays. Il s’agit de la route la plus importante dans le nord des deux pays. Elle fut inaugurée en 1991 puis goudronnée en 2005, et est donc en excellent état. Le Paso de Jama traverse de grandes étendues typiques de la puna, l’écosystème de la Cordillère des Andes parsemé de salars et de cônes volcaniques culminant à plus de 5900 m d’altitude. Cette route spectaculaire atteint elle-même par endroits plus de 4833 m d’altitude.

 

RÉSERVE NATIONALE LOS FLAMENCOS

Réserve nationale Los Flamencos, désert d'Atacama

Comme son nom l’indique, cette réserve est un lieu de prédilection pour les flamants, comme pour de nombreux autres oiseaux, que l’on peut observer surtout en été (décembre à février). La réserve Los Flamencos, qui couvre 73 986 hectares, est en fait découpée en sept secteurs : Salar de Tara, Salar de Pujsa, Lagunas Miscanti-Miñiques, Salar d’Atacama, Aguas Quelana, Valle de la Luna, Tambillo.

 

SALAR DE TARA

Salar de Tara, désert d'Atacama

Sur la route qui va vers l’Argentine par le Paso de Jama et à 100 km de San Pedro, le Salar de Tara fait partie de la réserve nationale Los Flamencos. Un plateau glacial, à 4000 m, avec un lac salé aux eaux à moitié gelées, où se donnent rendez-vous flamants, mouettes des Andes, perdrix, vigognes et lamas… Et puis des colonnes de pierre, baptisées Moais de Tara, et une paroi rocheuse monumentale, “El farallón de Tara“. Un sentier a été aménagé au nord du Salar, mais attention au mal des montagnes, il faut marcher à 4300 m. Attention de janvier à mars des orages très électriques empêchent toute visite l’après midi.

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OBSERVATOIRE DE L’ALMA


Sur un plateau à 5000 m d’altitude à l’est de San Pedro se trouve le plus grand réseau de radiotélescopes au monde. L’Alma (Atacama Large Millimeter Array) compte 66 antennes de 12 et 7 mètres de diamètre. Un projet colossal de 800 millions d’euros qui résulte d’une collaboration entre l’Europe (Observatoire européen austral), les États-Unis, le Canada et le Japon. L’objectif de l’Alma est d’étudier avec une extrême sensibilité l’univers froid inaccessible aux grands instruments. Le site, à environ 40 km de San Pedro de Atacama, est difficile d’accès et interdit au public. Inauguré en 2013, un tiers de ses antennes fonctionne déjà depuis 2011. Plus bas en altitude, un centre est ouvert au public les samedis et dimanches matin, en ayant réservé.

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CORDILLERA DE SAL

Cordillère de Sal, Atacama
Il y a des millions d’années, le mouvement tectonique terrestre a soulevé le fond d’un lac asséché, jusqu’à faire surgir cette “montagne du sel”. Sculptées par le vent et le soleil du désert, des formes étranges ont émergé, colorées par les minéraux. Les plus extraordinaires sont la vallée de la Lune et la vallée de Mars. Dans cette dernière, l’aridité et la salinité rendent impossible toute forme de vie. Reste le paysage incroyable d’une gorge dont les roches rouges s’enflamment au coucher de soleil, veillée au loin par le volcan Licancabur et ses 5916 m !

 

VALLE DE LA LUNA

Vallée de la lune
Dans la Cordillera de la Sal, la vallée de la Lune a été classée sanctuaire naturel. Il s’agit d’une formation géologique d’une incroyable beauté que l’on admire au lever ou au coucher du soleil, un amphithéâtre entouré de dunes. On peut escalader la plus grande dune et admirer, du haut de sa crête, le paysage lunaire et la cordillère. À une dizaine de kilomètres à l’ouest de San Pedro de Atacama.

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GEYSERS DU TATIO

Geysers del Tatio, désert d'Atacama

L’une des plus célèbres excursions du désert d’Atacama. Il faut partir de nuit de San Pedro pour arriver à l’aube (95 km/1h30), quand les geysers sont les plus actifs. Spectacle de quelque 80 colonnes de vapeur qui s’élèvent dans le bleu du ciel, à 4300 m d’altitude. L’eau émerge à 85°C et se transforme en vapeur au contact de l’air froid. Il y a peu d’endroits au monde où l’on peut admirer ainsi un champ géothermique. Il faut bien respecter les barrières de protection et ne surtout pas s’approcher, le terrain est mouvant et la boue peut provoquer des brûlures graves. Des piscines naturelles avec de l’eau à 35°C permettent de se baigner.

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TOCONAO

Quebrada de Jerez
Sur la route du Salar d’Atacama, ce village de 500 habitants est une véritable oasis au milieu du désert où l’on cultive poiriers, pêchers, pruniers, cognassiers et vignes. C’est aussi un village d’artisans qui fabriquent des objets en pierre volcanique. L’église de San Lucas date du XVIIIe siècle et son clocher, avec une coupole en bois de cactus, est considérée comme la plus jolie d’Atacama. Le village est alimenté par une rivière qui court dans un beau canyon, la Quebrada de Jerez, à 2 km du village.

 

LAGUNAS MISCANTI ET MIÑIQUES

Lagunes Miscanti et Miniques, Atacama

Deux splendides lacs d’un bleu intense perchés à plus de 4.100 m, à 120 km au sud de San Pedro, flanqués chacun d’un sommet du même nom. En hiver, les lacs sont gelés, de juillet à décembre, les oiseaux viennent y nicher, dont la rare foulque cornue (fulica cornuta).

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SALAR DE AGUAS CALIENTES III ET SALAR DE TALAR

Salar de Aguas Calientes III et Talar

Situés à 3950 m d’altitude au sud-est du salar d’Atacama, les salars d’Aguas Calientes III et de Talar, voisins l’un de l’autre, font partie de la réserve nationale Los Flamencos. Ces étendues d’eau saline riche en plâtre et en halite. Sa couleur contraste fortement avec la chaîne de volcans qui la borde, dont le volcan Caichinque. Viennent s’ajouter à ce tableau de nombreux spécimens de faune andine. On peut observer des vizcachas, vigognes, renards, ñandus ou encore des flamants roses.

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VALLEE ARCOIRIS

Vallée Arcoiris, Chile Excepción
La vallée del Arcoiris se trouve à environ 90 km au nord de San Pedro de Atacama à 3500 mètres d’altitude. Son nom signifie la vallée arc-en-ciel. Elle se trouve dans la région du bassin du río Grande. Ici, les sédiments de la terre créent de multiples couches d’innombrables couleurs, une véritable oeuvre d’art de la nature qui semble créée dans le seul but de transmettre sa beauté et sa splendeur. On y accède par la route qui mène à Calama. Toute la vallée ainsi que la plupart des attractions de la région de trouve à plus de 3000 mètres d’altitude. Non loin de ce site se trouve les pétrographes de Yerbas Buenas.

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MINE DE CHUQUICAMATA

Mine Chuquicamata
La plus grande mine de cuivre à ciel ouvert au monde, en activité, est ouverte à la visite. Elle se situe à 15 km de Calama, en plein désert d’Atacama. Elle était déjà connue avant la colonisation, mais son exploitation à grande échelle a commencé en 1912 avec la compagnie américaine Guggenheim, jusqu’à la nationalisation en 1971. Un gigantesque amphithéâtre d’une profondeur qui va jusqu’à 1250 m d’où sont extraites quelque 500 000 tonnes par jour, dont 180 000 de minerai. Comme à Humberstone ou à El Teniente, les Nord-Américains avaient construit une cité modèle pour leurs employés. Mais, dans les années 1990, des études ont montré le haut degré de pollution du site et le campement a été définitivement fermé en 2007, les milliers d’ouvriers relogés à Calama. La visite de Chuquicamata est strictement encadrée par l’entreprise nationale Codelco, elle se fait en bus mais permet d’approcher l’immense cratère. Le Chili est le premier producteur mondial de cuivre.

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