Parcs et réserves du Nord du Chili
Notre sélection des sites naturels protégés.
Parc national Lauca
137 883 hectares sur la commune de Putre, XVe Région d’Arica et Parinacota. Créé en 1970, ce parc est aussi classé réserve mondiale de biosphère par l’Unesco. Au nord-est du Chili, il englobe la précordillère et l’Altiplano, à une altitude s’étageant de 3200 à 6342 m. Ce parc est remarquable pour sa faune et la beauté de ses paysages. Le panorama est dominé par quatre volcans culminant à plus de 6000 m, le somptueux lac Chungará, à 4517 m, le marais (localement appelé bofedal) de Parinacota et celui de Caquena, une végétation propre à l’altitue comme per exemple l’azorelle compacte (localement appelée llareta). Des vigognes, des nandous, des pumas, des flamants, des condors peuvent être facilement observés ou aperçus. Les habitants d’origine aymara du village de Parinacota (4.400 m) élèvent alpacas et lamas. La route internationale Arica–La Paz traverse le parc et dispose d’aires de stationnement et observation des animaux. Parc ouvert toute l’année pour la visite en 4×4 et la randonnée, meilleure saison : avril et septembre à décembre. L’hiver de mai à août, il fait beau mais froid et avec des journées plus courtes Attention à la haute altitude et au fort rayonnement solaire.
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Réserve nationale Las Vicuñas
209 131 hectares sur la commune de Putre, XVe Région d’Arica et Parinacota. La réserve est située au sud du parc Lauca, le long de la frontière bolivienne (région d’Oruro). Elle protège la vigogne, le plus petit et le plus rare des camélidés de la Puna, qui partage ces espaces de marais, de bois de queñua, de steppe, avec des tatous, des cochons d’Inde, des nandous et des suris (sorte de petite autruche). On trouve aussi des vestiges archéologiques appelés “apachetas”, des sanctuaires destinés aux offrandes construits avec des pierres dans cet environnement paisible situé à plus de 4.000 m.
Monument naturel Salar de Surire
11 298 hectares sur la commune de Putre, XVe Région d’Arica et Parinacota. Situé à 4200 m, le monument naturel protège l’écosystème d’altitude et les salines, ces dernières lui valant également une protection par la Convention de Ramsar. Les salines, caractéristiques de cette région des Andes, se forment par évaporation des eaux souterraines, laissant le sel à la surface. Cet habitat constitue un refuge pour le flamant des Andes, le flamant du Chili et le flamant de James, espèces dont la population peut dépasser ici les 10 000 individus. À la fin de la saison sèche, les salines laissent éclater la blancheur de leur croûte de sel, qui redeviendra eau saumâtre avec les averses entre janvier et avril. Sources d’eau thermale et petits geysers dans le secteur de Polloqueré.
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Parc national Volcan Isluga
174 744 hectares dans la province de Iquique, Ire Région. Le parc est situé dans la cordillère et sur l’Altiplano, entre 2100 et 5400 m d’altitude, avec le volcan aux neiges éternelles Isluga (5475 m) qui lui a donné son nom. Il est remarquable pour la nature et la culture. On trouve de nombreux marais et des lacs, refuges d’oiseaux aquatiques comme les flamants, l’avocette et l’ouette des Andes. La végétation est variée, avec des cactus candélabres, des bois de Polylepis ou “queñua” (l’arbre, pas la plante), la steppe où viennent paître lamas et alpacas. Saison des averses : janvier à mars. Les villages (Chapicollo, Enquelga, Carahuano, Manque, Aravilla) ont gardé leurs traditions d’origine aymara, notamment le textile, la culture de quinoa (la plante) et de maïs en terrasse. Le village Isluga est le centre de leur activité religieuse et culturelle, avec le carnaval fin février, une église du XVIIe siècle et un site archéologique.
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Réserve nationale Pampa del Tamarugal
100 650 hectares sur la commune de Pozo Almonte/Huara, dans la province d’Iquique, Ire Région. La réserve est divisée en plusieurs secteurs et protège surtout l’arbre auquel elle doit son nom : le tamarugo (prosopis tamarugo). Cet arbuste du Nord du Chili a longtemps été utilisé pour le bois de chauffage et pour ses fruits, c’est l’un des rares végétaux du désert d’Atacama.
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Parc national Llullaillaco
268 670 hectares dans la cordillère des Andes, 275 km au sud-est d’Antofagasta, dans la IIe Région. Magnifiques paysages de montagnes et profondes vallées, entre 3500 m et les 6739 m du volcan Llullaillaco, où ont été découvertes des momies incas remarquablement conservées pendant cinq siècles (elles sont exposées au musée d’archéologie de Salta, en Argentine). On peut croiser des vigognes, des guanacos ou des renards dans ces espaces soumis à un climat rude : températures de désert et de montagne, altitude, peu de végétation. Il est recommandé aux amateurs de randonnée ou d’observation de paysages de suivre les sentiers balisés.
Monument naturel La Portada
31 hectares à 25 km au nord de la ville de Antofagasta, IIe Région. Il s’agit d’une formation rocheuse dans la mer et en forme d’arche, de porte (43 m de haut et 23 m de large), au bout d’une falaise. On y trouve de nombreux fossiles datant de 2 à 35 millions d’années. C’est un site d’observation de nombreux oiseaux de mer et mammifères marins.
Réserve nationale La Chimba
2.583 hectares sur les flancs de la cordillère côtière et à 15km au nord de la ville d’Antofagasta, IIe Région. Zone protégée pour sa variété de faune et flore. La réserve Chimba possède 90 espèces de plantes propre à ce microclimat désertique côtier. Leur croissance est dû au phénomène de la camanchaca.
Réserve nationale Alto Loa
277 612 hectares dans la cordillère des Andes au nord de San Pedro de Atacama, IIe Région d’Antofagasta. Réserve créée en 2005 pour protéger l’écosystème du désert d’Atacama et de la steppe. La communauté quechua d’Ollagüe est partie prenante du projet de conservation.
Réserve nationale Los Flamencos
73 986 hectares sur la commune de San Pedro de Atacama, dans la IIe Région d’Antofagasta. Cette réserve se divise en sept secteurs : salar d’Atacama, salar de Tara et de Pujsa, salars Aguas Calientes, lac de Miscanti et lac Miñiques, vallée de la Lune et Tambillo. Les climats, altitudes et paysages sont différents selon les secteurs. L’environnement général est celui du désert d’Atacama, de paysages volcaniques, de belles formations rocheuses, de salines, etc. La réserve doit son nom aux colonies de flamants des Andes, de James et du Chili présentes dans les zones humides de haute altitude en été (octobre à mars) et dans les secteurs de moyenne altitude en hiver (avril à septembre). Outre les oiseaux migratoires, on peut voir des vigognes, des viscaches, des tatous et des renards. La réserve Los Flamencos est une belle destination pour le trekking.
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Parc national Pan de Azúcar
43 769 hectares le long de la côte près de Chañaral et à cheval sur la IIe Région d’Antofagasta et la IIIe d’Atacama. Le parc comprend l’île Pan de Azúcar à 2 km du littoral, lieu de nidification du manchot de Humboldt. Le climat du parc est désertique et c’est la brume matinale, la camanchaca, qui donne l’eau suffisante pour vingt espèces de cactus. Lorsqu’il pleut, et cela reste exceptionnel, le désert fleurit, offrant un paysage de toute beauté. L’essentiel de la faune est marine, avec les manchots, les cormorans, les pélicans, les goélands gris, les loutres, les otaries à crinière… Un chemin carrossable de 30 km longe la côte de Las Lomitas à la crique de pêcheurs Pan de Azúcar, offrant ainsi une très belle balade dans le désert au bord de mer.
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Parc national Nevado de Tres Cruces
59 081 hectares dans la cordillère des Andes à 150 km au nord-est de Copiapó, dans la IIIe Région d’Atacama. Ce parc est divisé en deux secteurs : le Salar de Maricunga et la Laguna Santa Rosa pour le plus grand, la Laguna del Negro Francisco pour le second. À 3770 m, le Salar de Maricunga, le plus austral du Chili, est aussi l’un des plus impressionnants, bordé de hauts sommets enneigés, parsemé de plans d’eau avec des croûtes de sel et habité par des flamants. Une piste permet de découvrir la Laguna del Negro Francisco, un lac perché à 4126 m d’altitude avec son bofedal, nom localement donné à ces marais d’altitude permettant la survie de quelques espèces, comme les vigognes, les foulques cornues ou les flamants.
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Parc national Llanos de Challe
Créé en 1994 par l’État chilien dans le but de protéger l’écosytème côtier, au nord de Huasco, le parc national Llanos de Challe héberge plus de 220 espèces végétales, en majorité natives du pays. Deux sont d’ailleurs en danger d’extinction : la garra de león et la napina. Il est possible d’observer de nombreux guanacos qui vivent dans cette région semi-désertique. Deux sentiers sont possible pour visiter le parc : le sendero Interpretativo Centenario d’environ 2,5 km et le sendero Los Corrales de 6 km.
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Réserve nationale Pingüino de Humboldt
859,3 hectares sur les îles Choros, Damas et Chañarai de de Aceituno, à cheval sur la IIIe Région d’Atacama et la IVe de Coquimbo. Cette réserve est le refuge de manchots de Humboldt, de lions de mer et de grands dauphins. L’île Damas est la seule sur laquelle il est permis de débarquer.
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Parc national Bosque de Fray Jorge
9959 hectares le long de la côte à l’ouest d’Ovalle, IVe Région de Coquimbo. Le parc protège un phénomène de la nature : une forêt humide de type valdivien, caractéristique du Sud chilien, au milieu d’une région semi-désertique du Nord. L’une des sources d’eau vient de la brouillard camanchaca, cette brume matinale que la végétation capte avant qu’elle ne s’évapore au soleil. La flore est dominée par l’olivillo (grand arbre toujours vert), le canelo (drimys winteri), des fougères, lichens et mousses. La faune n’est pas rare : renard de Magellan, petit grison, perdrix, colibri, aigle, iguane, pélican, mouette des Andes, chouette des terriers, loutre marine, otarie à crinière… Le parc est classé réserve mondiale de la biosphère.
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Parc national Desierto Florido
Créé en décembre 2022, cette zone de 57 000 hectares protégés en pleine région d’Atacama, de Vallenar à Copiapó, a pour objectif de préserver la flore singulière de cette zone. En effet, le phénomène de désert fleuri est un patrimoine de biodiversité qu’il est nécessaire de protéger pour empêcher qu’il ne se retrouver abimé et écrasé par le passage de voitures. Lors du phénomène du desierto florido, ce sont pas moins de 200 espèces de fleurs qui recouvrent les dunes le temps de quelques semaines, entre septembre et octobre.
La floraison est permise dans cette région aride par le phénomène El Niño, qui apporte des précipitations hivernales conséquentes (Domeyko cumule 98,9 millimètres en juin et juillet 2022).
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Monument naturel Pichasca
128 hectares dans la vallée de l’Hurtado au nord-est d’Ovalle, dans la IVe Région de Coquimbo. Ce site est également classé monument national pour son intérêt historique et paléobotanique. Des peintures rupestres datant de 8000 à 9000 ans ont été retrouvées sur une corniche rocheuse. Depuis les sentiers, on peut apercevoir des troncs pétrifiés de la préhistoire, ainsi qu’une maquette à taille réelle (5 m de haut, 13 de long) d’un dinosaure ayant habité là il y a 70 millions d’années.
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