Voyage Vallée Alto El Loa. Circuit et informations touristiques.
Géographie, climat, histoire, sites, nature, hôtels, circuits.
SITUATION GÉOGRAPHIQUE DE LA VALLÉE ALTO EL LOA
La vallée de l’Alto El Loa est située dans le « moyen plateau » (la pampa), à cheval entre les régions de Tarapacá et d’Antofagasta. Elle débute depuis Calama en direction du nord-est, et englobe de nombreux villages andins de la pampa et de la précordillère, jusqu’à la frontière avec la Bolivie. C’est un vaste territoire désertique ponctué d’oasis, de montagnes rocheuses et de vestiges précolombiens. La vallée est traversée par deux rivières : le Salado et le Loa. Ce dernier est le plus long fleuve du Chili, et serpente depuis le nord de la région de Tarapacá pour se jeter dans le Pacifique au niveau de la ville de El Loa.
CLIMAT DE ALTO EL LOA
La zone de l’Alto El Loa possède un climat aride. Comme dans l’ensemble de la région, les températures peuvent être extrêmes, certaines étant supérieures à 30°C en journée et négatives une fois la nuit tombée. Il est rare qu’il y ait des précipitations dans cette région.
Entre janvier et mars toutefois, il peut arriver que la région soit touchée par « l’hiver bolivien », qui se caractérise par de fortes précipitations. Voir notre article : Quand partir au Chili.
HISTOIRE DE LA VALLÉE ALTO EL LOA
Les tribus Atacamènes sont les premières à avoir habité la vallée. Leur présence daterait de 500 à 900 après JC. Bien qu’ils aient été sous la domination Inca pendant plusieurs décennies, les Atacamènes ont réussi à maintenir leur présence, leur culture et leurs traditions vivantes. Cette vallée était aussi importante pour les peuples autochtones que pour les Incas, ce lieu faisant d’ailleurs partie du réseau Qhapaq Ñan (Camino Inca), qui avait pour but de relier les hauts plateaux de Tarapacá, la rivière Loa avec le territoire d’Atacama et son salar.
Diverses traces retrouvées dans la vallée témoignent de ces passages vitaux pour les peuples qui y vivaient : tables rituelles de voyage, art rupestre, arrêts de caravanes, offrandes de perles et de coquillages du Pacifique, turquoise, minerais de cuivre etc.
Durant l’époque hispanique, cette région était vivement disputée par le Chili, la Bolivie et le Pérou. Cette zone sensible fût toutefois récupérée par le Chili à la fin de la guerre du Pacifique.
FAUNE DE LA VALLÉE ALTO EL LOA
Dans la réserve de l’Alto El Loa, vous pourrez observer des lamas, des vigognes, des guanacos, des viscaches qui vivent dans les régions rocheuses accidentées à la végétation clairsemée, et des renards chilla.
FAUNE AVIAIRE DE LA VALLÉE ALTO EL LOA
La région abrite de nombreux flamants roses qui habitent le salar d’Ascotán ainsi que les lagunes de Tara et Chaxas. On trouve aussi des suris, l’une des plus grandes espèces d’oiseaux au monde. De nombreux colibris sont présents, remarquables par leur plumage éclatant de couleurs. D’autre types d’oiseaux sont présents dans la région, notamment l’ouette des Andes, le guayata, le tagua géant, la sarcelle de la Puna, etc.
FLORE DE LA VALLÉE ALTO EL LOA
Dans la région, on trouve de nombreux cactus colonnaires associés au bassin de la rivière Loa. En ce qui concerne les arbres, on note la présence de la queñua qui est actuellement en voie de disparition, de l’algarrobo, du chañar et de la llareta. Il s’agit d’un arbuste dont les branches courtes et compactes s’accrochent au sol et aux rochers, ne laissant apparaître que son feuillage serré, et dont la croissance est lente. La zone est aussi pleine de bofedales et de vegas, un type de végétation que l’on retrouve majoritairement en marge des salines.
ARTISANAT DE LA VALLÉE ALTO EL LOA
Cette région est idéale pour ceux qui aiment l’artisanat des Andes. On y trouve divers objets en cuivre ou bien sculptés dans du bois de cactus cardón. L’autre spécialité est le tissage traditionnel, des textiles colorés en laine de mouton ou bien de lama.
QUE VOIR DANS LA VALLÉE ALTO EL LOA ?
AYQUINA
Ayquina, petit village traditionnel des Andes situé dans la province d’El Loa, est peuplé de 50 habitants d’origine aymara. Chaque 7 et 8 septembre, elle devient un lieu de fête religieuse et accueille 70 000 personnes, de nombreuses communautés indiennes qui viennent célébrer la Sainte Vierge de Guadalupe. Le village se trouve dans une région de puna, dans un décor spectaculaire car sur les rives du Canyon du río Salado. Les habitants vivent essentiellement de l’élevage et de l’agriculture.
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CASPANA
Ce village andin de quelques centaines d’habitants est, comme Ayquina, d’origine aymara. Le village vaut le détour pour sa situation géographique : à 3200 m d’altitude, elle est en effet construite au fond d’un canyon, près d’une rivière qui lui permet d’irriguer ses cultures au milieu du désert. Les maisons aux toits de chaume, construites sur les parois, donnent un charme authentique à l’endroit. À noter également son église du XVIIe siècle.
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CONCHI
Conchi se situe au nord-est de Calama, sur la route de la frontière d’Ollague. À une altitude de 3.048 m, on trouve le Pont Conchi, à 105 m au dessus du río Loa et avec une largeur de 244 m. Ce pont est soutenu par sept piliers mais il est aujourd’hui fermé à toute circulation. À voir également, el Embalse de Conchi, un chantier d’irrigation dans le désert. Un peu plus loin, en direction du nord, se trouve le Conchi Viejo (Vieux Conchi), un hameau désert et un lieu de pèlerinage où l’on trouve de jolies constructions traditionnelles.
CHIU CHIU
Chiu Chiu, aussi connu sous le nom de San Francisco de Chiu Chiu, est un village colonial andin situé dans l’altiplano chilien, à 2525 mètres d’altitude. Le village se trouve à 30 km de Calama, dans la région d’Antofagasta. Il est principalement connu pour avoir été une étape obligatoire lors du voyage sur le Chemin de l’Inca entre les routes de Potosí et de Cobija et pour son église qui est la plus ancienne du pays et reconnue monument national en 1951.
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TOCONCE
Toconce est un village situé à 3600 mètres d’altitude, sur le haut d’un ravin. Il est localisé près du volcan et de la rivière homonymes. Toconce vit principalement de l’agriculture, utilisant le système des terrasses en gradins, comportant des plantations de luzerne et de légumes. L’élevage est également répandu, principalement des caprins, des lamas et des moutons. Son église, l’une des principales attractions du village, n’a été construite que récemment, dans les années 1940. Les sites touristiques des alentours tels que Alero del Río Salado, Lícan, Tchulqui ou encore Patillón attirent de plus en plus de visiteurs à passer également par ce petit village.
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VOLCAN PORUÑA
Le volcan Poruña se trouve dans la région d’Antofagasta, à 89 km de la ville de Calama. Son nom fait référence à sa forme caractéristique car en espagnol, la poruña est un ustensile en métal utilisé pour mettre des aliments sur une balance. Le volcan Poruña est considéré comme le plus petit d’Amérique du Sud, voire du monde. Il s’élève à environ 150 mètres. Lorsque vous vous situez au niveau son cratère, la vue sur les autres volcans et sur la lave est plutôt impressionnante.
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VOLCAN SAN PEDRO
Ce stratovolcan du nord est situé près de la frontière bolivienne, à l’extrémité ouest d’une chaîne volcanique longue de 20 km orientée est-ouest. Il est le plus haut de la région. Son activité volcanique remonte à la fin du Pléistocène moyen, d’où des restes de coulées de lave et de dépôts scoriacés. Aujourd’hui, il est considéré comme peu actif, son activité fumerolienne (fumée et gaz) persiste toujours un peu, d’où une attention constante de la part des scientifiques. Haut de 6145 mètres d’altitude, il se compose de deux cônes, l’un étant plus vieux que l’autre. Depuis une certaine distance, on peut le voir accompagné de ses voisins les volcans San Pablo et Poruña. San Pedro attire l’attention particulière des alpinistes et des amateurs de randonnée. Sa montée est d’ailleurs un défi physique intéressant en raison de l’altitude élevée et des conditions climatiques, et la vue est spectaculaire lors de l’ascension.
TRAIN DE ANTOFAGASTA À LA PAZ
Le train qui relie Antofagasta à La Paz, en Bolivie, a initialement été créé à Londres en 1888 lors du boom du salpêtre au Chili et de l’exploitation minière de l’argent en Bolivie. Ce chemin de fer a fait face à l’effondrement du marché et est toujours en marche aujourd’hui. C’est un moyen de transport essentiel pour le commerce et le transport de marchandises entre les deux pays. La ligne ferroviaire traverse la cordillère des Andes et contribue au développement économique des pays en leur donnant accès aux marchés mondiaux. Bien qu’il soit principalement utilisé pour le transport de marchandises, ce train transporte aussi des passagers, leur permettant ainsi de se déplacer entre les deux villes. Cette activité a d’ailleurs du succès car les passagers peuvent profiter d’une vue unique sur la cordillère des Andes pendant leur voyage.
FRONTIÈRE DE OLLAGÜE
Ollagüe est un village frontalier et une commune chilienne de la province d’El Loa, dans la région d’Antofagasta. Il marque la limite entre le Chili à l’ouest et la Bolivie à l’est et c’est l’un des points d’entrée officiels entre ces deux pays. La frontière peut se franchir par voie terrestre en utilisant la route qui joint Ollagüe et Uyuni. Il y a des postes de contrôle frontalier des deux côtés, les voyageurs ont le devoir de s’arrêter pour passer les formalités douanières. Il est important de prendre en compte l’altitude, qui est élevée en raison de sa position géographique, en pleine Cordillère des Andes. Les effets de l’altitude peuvent être importants car l’oxygène est moins abondant à ce niveau. Certaines routes de la région peuvent aussi être difficiles à parcourir en raison des conditions climatiques.
RUINES DE LASANA
Dans la région d’Arica et Parinacota, sur la rive sud-ouest du fleuve Loa, se trouvent les ruines du Pukara de Lasana. Ces ruines d’un village forteresse témoignent de la présence et de l’histoire des Aymaras, et sont datées de la période précolombienne. Elles comprennent des structures en pierre qui étaient probablement utilisées à des fins diverses, notamment l’habitation, le stockage de nourriture et peut-être même à des fins cérémonielles. Selon les archéologues et les chercheurs, ces ruines avaient une utilité religieuse et cérémonielle pour les populations de l’époque. La découverte d’artefacts et de peintures murales ont notamment permis d’établir que des activités spirituelles y étaient pratiquées. Les ruines de Lasana sont aujourd’hui considérées comme un site du patrimoine culturel du Chili, et sont ainsi préservées et protégées par le gouvernement.
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GÉOGLYPHES DE CHUG CHUG
Situé à 45 km de Calama, le parc archéologique des géoglyphes de Chug Chug est connu pour abriter la deuxième zone archéologique avec le plus grand nombre de représentations. Celles-ci ont été créées par des peuples autochtones anciens qui ont habité la région il y a des milliers d’années. Le parc s’étend sur environ 15 000 hectares et abrite plus de 500 géoglyphes dont certains mesurent plus de 30 mètres de haut. Ils sont visibles de très loin et possèdent une signification précise qui fait toujours l’objet de débats parmi les chercheurs. Ils pourraient avoir des significations culturelles, religieuses ou astronomiques.
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PEINTURES RUPESTRES DE TAIRA
Si le cours supérieur de la rivière Loa abonde de peintures rupestres, celles de Taira sont considérées comme étant parmi les plus belles, créant à elles seules un style de peinture rupestre caractéristique de la région. Elles dateraient de 2400 à 2800 ans. Le site se distingue par ses peintures ocre jaune, de blanche et rouge au naturalisme raffiné, ses différentes rainures, ses effets de transparence et la juxtaposition de ses figures. On retrouve quelques figures humaines, des oiseaux, des félins, des serpents, mais en majorité des lamas, animal symbolique sacré pour les peuples autochtones andins. Ces peintures auraient des origines mystiques, provenant de la cosmovision andine. Considéré comme l’épicentre de l’art rupestre au Chili, ce site est en passe de devenir patrimoine mondial de l’Unesco.
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LAGUNE INCA COYA
La lagune Inka ou Inca Coya est située à 2500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle se trouve à l’intérieur de la région d’Antofagasta, à 6 kilomètres à l’est de la ville du même nom. Il s’agit de l’une des plus belles attractions de la ville. Ce joli miroir d’eau est une représentation directe de la magie qui opère dans le désert d’Atacama. Avec sa forme ovale asymétrique et sa profondeur comprise entre soixante et deux cents mètres, ce bassin d’eau douce est entouré d’une flore et d’une faune variée. Sa couleur bleu-vert change progressivement en fonction de l’heure et de la lumière traversante.
BARRAGE DE CONCHI
Le barrage de Conchi est situé sur le cours de la rivière Loa. Il a été construit dans les années 1970 et a pour fonction de réguler les eaux de ce cours d’eau tout en formant un lac long et étroit. Il est considéré comme un important ouvrage d’ingénierie d’irrigation dans le désert, car il alimente les villages de Lasana, Chiu Chiu et Quillagua.
BAÑOS DE TURI
Au milieu d’un paysage à couper le souffle, vous trouverez les Baños de Turi, des piscines naturelles où jaillit une eau chaude à l’odeur sulfureuse. Ces piscines naturelles sont situées sur le terrain d’une pukara, la base de l’empire Inca dans le désert d’Atacama ; le paysage est donc atypique et unique. On peut ainsi profiter d’un moment calme entourés de jolis points de vue. Pour rejoindre ces piscines naturelles, on peut passer par Ayquina qui se trouve à environ 3 kilomètres des piscines. Pensez à apporter tout ce dont vous avez besoin comme de l’eau et de la nourriture car il n’y a pas d’installations sur place.
HÔTELS : OÙ DORMIR DANS LA VALLÉE ALTO EL LOA ?
Borde Loa, Calama : situé à quelques minutes en voiture de l’aéroport, cet hôtel vous procure le repos nécessaire pendant votre séjour. Les chambres proposées sont confortables, spacieuses et décorées avec goût. Son restaurant possède une belle carte de plats élaborés avec des produits frais et locaux.
Hotel Ckolamtur, Caspana : une maison familiale traditionnelle et conviviale, qui propose expérience unique dans le village andin de Caspana. Possibilité de goûter aux plats typiques de la région et de visiter les cultures agricoles et élevages alentours.
Hostal Atahualpa, Ollagüe : cet hostal est une option efficace pour faire une étape dans le nord. Il est situé face à la station de train. Les chambres comme les parties communes sont commodes et confortables. Le menu est simple mais de qualité.
CIRCUITS D’EXCEPTION DANS L’ALTO EL LOA
Le désert d’Atacama en profondeur : le désert d’Atacama sous tous ses angles avec chauffeur-guide privé.
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