Conseils santé au Chili : vaccins et vaccinations obligatoires.
Informations pratiques sur les vaccins nécessaires au Chili et conseils pour bien supporter l’altitude.
Soins et vaccins
Aucun vaccin n’est exigé à l’entrée au Chili. Comme lors de tout voyage, l’idéal est d’être immunisé contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, les hépatites A et B et éventuellement la typhoïde. Pas de région sujette au paludisme non plus, aucun traitement n’est recommandé en la matière. L’eau du robinet est généralement potable mais, par précaution, nous conseillons la consommation d’eau minérale que l’on trouve partout.
Mal des montagnes
La plupart des personnes en bonne santé s’acclimatent correctement à l’altitude à condition de respecter quelques règles simples. Attention toutefois à ne pas prendre ce risque à la légère, surtout si vous vous rendez dans le Nord du Chili et le désert d’Atacama. En altitude, la pression atmosphérique diminue, donc la pression d’oxygène aussi. L’organisme répond à ce manque d’oxygène en augmentant la ventilation et la fréquence cardiaque afin d’essayer de capter davantage d’oxygène dans l’air et de le transporter plus rapidement aux organes qui en ont besoin. Cette réaction, qui dure quelques jours, est coûteuse en énergie puisque les muscles respiratoires et cardiaques sont davantage sollicités. Mais ce mécanisme va être complété ou remplacé par un autre plus économe: l’augmentation du nombre de transporteurs d’oxygène, les globules rouges. Leur temps de fabrication par la moelle osseuse explique qu’il faut au minimum une semaine de séjour à une altitude suffisante pour s’adapter. Des modifications hormonales complexes vont également se produire, permettant d’éviter une rétention d’eau par l’organisme, phénomène majeur dans l’apparition des signes de mauvaise acclimatation à l’altitude.
Facteurs et symptômes
Le principal facteur d’apparition du mal des montagnes est une montée trop rapide en altitude. Il apparaît généralement au-dessus de 3.500 m, mais parfois dès 2.000 m en exercice ou 3.000 m au repos. L’âge n’a pas d’influence, mais les jeunes et les sportifs sont en général plus atteints car ils montent trop vite. Le risque est élevé au-dessus de 1.800 m pour les enfants de moins de 1 an. L’entraînement est un point positif mais ce n’est pas une prévention. Le seul facteur déterminant est la nature génétique de chaque individu.
Les symptômes sont les maux de tête (96% des cas), le manque d’appétit (38%), les nausées (35%), l’insomnie (70%), les vertiges, les vomissements, l’essoufflement au repos, la fatigue anormale ou disproportionnée, la diminution des urines. Le test de début de trouble consiste à marcher un pied devant l’autre sur une ligne tracée au sol ou à fermer les yeux en mettant les bras le long du corps. S’il y a perte d’équilibre, on est atteint. Les symptômes les plus alarmants sont les vomissements, les pertes d’équilibre, les troubles du comportement, signes d’un œdème pulmonaire ou cérébral dont les conséquences peuvent être fatales.
Prévention et traitement
Ne pas monter trop vite trop haut dans le cas d’une ascension à pied: 300 à 500 m de dénivelé par jour au-delà de 3.500 m. Ne pas faire d’efforts physiques inutiles ou inconsidérés, par exemple ne pas courir pour aller prendre des photos! Boire suffisamment d’eau. Il est très important de s’hydrater régulièrement et d’uriner car l’œdème est un problème de rétention d’eau. Ne pas prendre de somnifères, qui favorisent les pauses respiratoires pendant le sommeil, ce qui aggrave l’hypoxie. Ne pas refuser le diagnostic: la réponse ventilatoire à l’hypoxie est déterminée génétiquement, c’est pourquoi certains sujets s’acclimatent moins bien que d’autres. Éviter l’association paracétamol-alcool, l’aspirine ne pose pas de problème. Boire de la tisane de feuilles de coca, efficace pour l’apunamiento ou mal d’altitude.
La descente est toujours efficace, à condition de ne pas trop attendre. Une prise d’oxygène de quelques minutes permet en général une amélioration qu’il faut mettre à profit pour redescendre. Attention, comme on se sent mieux, il ne faut pas en tirer la conclusion que l’on peut poursuivre l’ascension. La prise d’oxygène n’est pas un dopant, elle permet de redescendre dans de bonnes conditions. Pour les symptômes plus légers, aspirine et/ou paracétamol, max. 3 g/jour, cumulés ou alternés.
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