José de San Martín, héros des indépendances sud-américaines

Chef de l’Armée des Andes, le Libertador a contribué à l’indépendance du Chili, au début du XIXe siècle.

Général José de San Martín, place de Mai

Fils d’un Espagnol, José de San Martín est né le 25 février 1778 à Yapeyú, dans l’actuelle province argentine de Corrientes. Son père était alors lieutenant gouverneur du département. Parti en Espagne en 1786, José de San Martín commence une brillante carrière militaire en 1789. Alors qu’il a déjà plusieurs campagnes à son actif, il entre en 1808 dans le conflit armé contre Napoléon et son frère Joseph Bonaparte, qui a été proclamé roi d’Espagne. Il poursuit ensuite avec le Portugal et l’Angleterre, alliés de l’Espagne contre la France. C’est à cette époque, lors d’un séjour en Angleterre, qu’il rencontre des compatriotes américains indépendantistes : il souhaite dès lors ardemment secouer le joug espagnol en Amérique. Dans son pays natal, une junte de gouvernement a d’ores et déjà déposé le vice-roi, tout en restant fidèle au roi d’Espagne emprisonné, Ferdinand VII.

Général José de San Martín

De retour à Buenos Aires en 1812, il se voit confier par la junte la création d’un corps de cavalerie. Alors que ses compatriotes se divisent entre royalistes et révolutionnaires, lui-même choisit le parti de la liberté. Chargé de protéger des royalistes les côtes du fleuve Paraná, il remporte un éclatant succès en août 1813. Cependant, constatant la succession de victoires et de revers face aux royalistes, il prend conscience de la nécessité de prendre Lima, capitale de la vice-royauté du Pérou. Compte-tenu des difficultés d’accès par la terre, San Martín décide de traverser la cordillère pour ensuite attaquer Lima par le Pacifique.

Au même moment en Europe, Napoléon a été vaincu et exilé sur l’île d’Elbe. Le roi Ferdinand VII, rentré de captivité, cherche dès lors à mater les rebelles sur toute l’étendue de son empire Sud-Américain. Les révolutions en cours au Chili, au Pérou et au Venezuela semblent en danger. L’Argentine elle-même craint un retour en arrière. San Martín, qui a pu constituer l’Armée des Andes, a été rejoint par le Chilien Bernardo O’Higgins. Ils quittent Mendoza le 12 janvier 1817 et se dirigent vers le Chili. Le 12 février, l’Armée des Andes remporte la victoire décisive de Chacabuco contre les royalistes. Nommé Directeur suprême du Chili, il refuse cette charge afin de poursuivre son objectif de libération du Pérou et c’est finalement O’Higgins qui se la voit confier. Cependant, les combats se poursuivant, San Martín remporte une autre grande victoire, le 5 avril 1818, à Maipú, au sud de Santiago.

Général José de San Martín, traversée des Andes

Avec l’aide de Bernardo O’Higgins et du financement chilien, il lance son expédition maritime depuis le port de Valparaiso le 20 août 1820. Il atteint Lima onze mois plus tard et déclare l’indépendance du Pérou le 28 juillet 1821. Il est nommé Protecteur du Pérou, pays qu’il gouverne du 3 août 1821 au 20 septembre 1822. Au cours de cette année, il participe également à la libération de l’Equateur en envoyant des hommes à la demande de Simón Bolívar. Il rentre en Argentine pour quelques mois, puis repart en Europe en 1824.

Après un retour avorté en Argentine suite à des dissensions, écœuré par les querelles politiques, il s’installe définitivement en France. Il meurt à Boulogne-sur-Mer, le 17 août 1850.

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