19 juin 2024
Retour à Pucón, dans la région d’Araucanie, où l’on vous emmène sur les sentiers du sanctuaire de la nature El Cañi. Cette réserve privée abrite quelques unes des plus belles vues sur les environs, ainsi que de beaux spécimens d’arbres natifs. Une aventure d’une journée, à vivre si l’on aime la randonnée en montagne, la nature, et les panoramas spectaculaires !
Nous partons de Pucón tôt le matin, alors que la ville n’est pas encore réveillée.
Le bus nous emmène durant 45 min jusqu’à l’entrée du parc, où nous sommes une petite dizaine à avoir eu le courage de se lever aussi tôt.
Le bus nous emmène durant 45 min jusqu’à l’entrée du parc, où nous sommes une petite dizaine à avoir eu le courage de se lever aussi tôt.
Après avoir inscrit notre nom sur une feuille et avoir reçu toutes les consignes des gardes de l’entrée, nous commençons notre marche.
Le sol est parsemé de châtaignes, et de feuilles orangées, comme pour nous annoncer que l’automne est bien arrivé. Le chemin est pour l’instant plat, mais nous découvrons une centaine de mètres plus loin que ce ne sera pas tout le temps le cas.
Le sol est parsemé de châtaignes, et de feuilles orangées, comme pour nous annoncer que l’automne est bien arrivé. Le chemin est pour l’instant plat, mais nous découvrons une centaine de mètres plus loin que ce ne sera pas tout le temps le cas.
Effectivement, nous commençons à grimper, et nous prenons même des bâtons de bois pour cette ascension. Même si nous ne savons pas vraiment les utiliser, ils nous sont un peu utiles !
Le chemin est raide, mais nous apercevons enfin au loin le volcan Villarrica, et nous observons son cône enneigé, en nous disant que certaines personnes sont en train de faire cette ascension au même moment.
Le chemin est raide, mais nous apercevons enfin au loin le volcan Villarrica, et nous observons son cône enneigé, en nous disant que certaines personnes sont en train de faire cette ascension au même moment.
Après avoir repris notre souffle, nous reprenons la marche jusqu’à arriver au premier mirador. Dans le parc, il y en a 9 en tout, d’où nous pouvons voir un paysage arboré et montagneux magnifique, et avoir certaines explications dessus, grâce à un petit guide qui nous a été remis à l’entrée de la réserve.
Plus nous montons, plus de nombreuses baies et fruits se trouvent sur notre chemin. Et ce serait vous mentir si je vous disais que nous n’avons pas goûté aux myrtilles.
Au milieu de notre ascension, nous tombons enfin sur le premier refuge, appelé le refuge Aserrado, là où des personnes peuvent dormir, boire et manger si elles le souhaitent. Les toilettes sèches ont été l’attraction de la journée ! Vous pouvez faire votre affaire avec une vue prenante sur les volcans, une pause bien méritée.
Plus nous montons, plus de nombreuses baies et fruits se trouvent sur notre chemin. Et ce serait vous mentir si je vous disais que nous n’avons pas goûté aux myrtilles.
Au milieu de notre ascension, nous tombons enfin sur le premier refuge, appelé le refuge Aserrado, là où des personnes peuvent dormir, boire et manger si elles le souhaitent. Les toilettes sèches ont été l’attraction de la journée ! Vous pouvez faire votre affaire avec une vue prenante sur les volcans, une pause bien méritée.
Le refuge annonce la fin de la montée, et nous pouvons profiter au maximum de ces belles couleurs d’automne, des coigües immenses, puis des araucarias, qui apparaissent au fur et à mesure que nous gagnons en altitude. La meilleure chose à faire et de s’arrêter et de lever la tête, pour observer ces arbres gigantesques, que nous n’avons pas l’habitude de voir ailleurs.
Même si nous l’étions déjà un peu, nous rentrons encore plus au cœur de la forêt, et nous découvrons des bancs pour s’arrêter une nouvelle fois et profiter de la nature exceptionnelle qui nous entoure. Si vous avez un peu de chance, vous pouvez entendre et voir un oiseau du parc, le pic de Magellan, avec sa tête rouge et son corps noir.
Nous sommes maintenant à 1.250 mètres d’altitude, et nous découvrons plus loin un nouveau point de vue, sur un lac. La laguna de las Totoras est un plan d’eau peu visible, avec beaucoup de végétation, et une vue sur l’intérieur du parc et ses arbres à la forme si particulière.
Nous sommes maintenant à 1.250 mètres d’altitude, et nous découvrons plus loin un nouveau point de vue, sur un lac. La laguna de las Totoras est un plan d’eau peu visible, avec beaucoup de végétation, et une vue sur l’intérieur du parc et ses arbres à la forme si particulière.
Nous continuons notre chemin et tombons ensuite sur d’autres lagunes, plus grandes cette fois. La Laguna Negra porte bien son nom puisqu’elle est effectivement d’une couleur sombre, mais d’une beauté sans pareil.
À ce stade, nous avons le choix de faire le tour des lagunes du parcs, ou bien de donner nos derniers efforts dans la montée pour atteindre le grand mirador. Nous décidons d’être courageuses, et grimpons pendant 30 minutes avant d’enfin arriver sur le point de vue tant attendu.
Du point culminant du sanctuaire, nous apercevons les 3 volcans Lanín, Villarrica, et Quetrupillán. Après 4 heures 30 de marche, nos efforts sont récompensés, et nous décidons de prendre notre pique-nique ici avec une vue que nous ne sommes pas près d’oublier. Accompagnées des araucarias, nous prenons de nombreuses photos de la vue que nous offre ce sanctuaire. Une vue à presque 360 degrés, qui, outre les volcans environnants, nous permet de voir le lac et la ville de Villarrica, la ville de Pucón, le lac de Caburgua, ainsi que toutes les montagnes et forêts qui recouvrent cette zone naturelle.
Du point culminant du sanctuaire, nous apercevons les 3 volcans Lanín, Villarrica, et Quetrupillán. Après 4 heures 30 de marche, nos efforts sont récompensés, et nous décidons de prendre notre pique-nique ici avec une vue que nous ne sommes pas près d’oublier. Accompagnées des araucarias, nous prenons de nombreuses photos de la vue que nous offre ce sanctuaire. Une vue à presque 360 degrés, qui, outre les volcans environnants, nous permet de voir le lac et la ville de Villarrica, la ville de Pucón, le lac de Caburgua, ainsi que toutes les montagnes et forêts qui recouvrent cette zone naturelle.
Après notre déjeuner dans ce cadre unique, nous entamons la descente jusqu’au croisement entre le sentier principal et le tour des lagunes. Nous avons le temps de prendre ce dernier sentier qui forme une boucle et dure environ 1 heure sans dénivelé, avant de poursuivre la descente.
Sur ce sentier des lagunes, nous traversons la forêt d’araucarias qui longe une succession de lagunes bordées de ces arbres au profil singulier. La symétrie parfaite de leur reflet dans les lagunes inspire les plus photographes d’entre nous. Dans notre balade, nous sommes accompagnés des chants des colibris qui peuplent la forêt, et que nous apercevons avec un peu d’entraînement, car ils se déplacent très vite. Nos pas sont également rythmés, et ce depuis le début de la journée, par le chant très sonore du chucao, petit oiseau gris au poitrail orangé, endémique du Chili.
Sur ce sentier des lagunes, nous traversons la forêt d’araucarias qui longe une succession de lagunes bordées de ces arbres au profil singulier. La symétrie parfaite de leur reflet dans les lagunes inspire les plus photographes d’entre nous. Dans notre balade, nous sommes accompagnés des chants des colibris qui peuplent la forêt, et que nous apercevons avec un peu d’entraînement, car ils se déplacent très vite. Nos pas sont également rythmés, et ce depuis le début de la journée, par le chant très sonore du chucao, petit oiseau gris au poitrail orangé, endémique du Chili.
Il est malheureusement déjà l’heure de redescendre, et malgré le fait que nous connaissons le chemin, nous nous émerveillons toujours devant les paysages dans le sens inverse. La descente est plutôt compliquée avec la fatigue de la montée, mais nos pauses nous donnent l’occasion de déguster quelques mûres sur le bord du sentier. Nous nous arrêtons aussi pour admirer quelques beaux spécimens de copihué, la fleur nationale du Chili, en forme de clochette et de couleur rose bonbon.
Tout en essayant de ménager nos genoux, nous nous dépêchons afin de ne pas louper le passage de la prochaine navette, et rentrons à Pucón, juste à temps pour profiter du beau coucher de soleil sur le volcan Villarrica.
Margaux Freydiere & Anaïs Moreno
Nos circuits dans la région
Carnet pratique
La région des Lacs et Volcans, dont Pucón fait partie, se visite agréablement d’octobre à mars.
Vols directs journaliers depuis l’aéroport de Santiago du Chili. Compter environ 1 heure de vol jusqu’à l’aéroport de Temuco. Compter ensuite 1 heure 30 de route et 90 km jusqu’à Pucón, puis 22 km et 27 minutes pour arriver au Sanctuaire El Cañi.
Comme pour toute randonnée, prévoir de bonnes chaussures de marche, des vêtements légers, respirants et une couche imperméable, et éventuellement des bâtons. Emporter également de l’eau, de quoi déjeuner (penser à un sac pour emporter vos déchets), de la crème solaire, un couvre-chef.